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Un montage simple et peu coûteux pour améliorer la gestion du calcium en aquariophilie récifale






Beaucoup d’aquariophiles récifaux utilisent l’eau de chaux pour accroître le taux de calcium de leur bac.

Cette méthode prônée par les berlinois n’est pas sans conséquences :
 
 

Sur le plan des effets positifs, citons notamment la précipitation des phosphates et l’apport en Ca pur, ainsi que la neutralisation des acides organiques par l'apport d'ions hydroxyde (OH-).
 
 

Néanmoins, elle n’est pas adaptée à toutes les situations, car elle nécessite en particulier un minimum d’évaporation pour permettre le maintien d’une densité constante.
 
 

Or, l’importance de l’évaporation n’est pas fonction de la consommation de calcium.

En cas de chaleur élevée, par exemple, la consommation de calcium est susceptible de baisser et l’évaporation d’augmenter.
 
 

La gestion du pH n’est pas sans risques en cas de forte évaporation.

Des pointes élevées (> 8,7) peuvent stresser nos hermatypiques favoris.
 
 
 
 
 
 

Le réacteur à calcaire, qui utilise du CO2 (gaz carbonique), occasionne une acidification de l’eau à l'intérieur du réacteur, en fonction de la quantité de gaz injecté et entraîne la dissolution du substrat de carbonate de calcium ou d’aragonite traversé par le mélange.
 
 

Cette méthode présente également avantages et inconvénients :
 
 

Citons parmi les avantages :
 
 

u L’utilisation possible dans un système fermé à faible évaporation.
 
 

u Selon la qualité du substrat utilisé, le mélange ionique obtenu est, en théorie, plus conforme aux besoins des coraux, puisque obtenu après dissolution de la matière dont ils sont composés.
 
 

u La concentration en calcium en sortie de réacteur est constante dans le temps et maîtrisable en fonction de certains paramètres qu’il est possible de réguler.

Les deux paramètres les plus significatifs étant le pH dans la cuve du réacteur et le débit d’eau en sortie.
 
 
 
 

Au chapitre des inconvénients,
 
  u il apparaît que le CO2 se comporte à plus ou moins brève échéance comme un engrais pour les algues indésirables, a fortiori en présence des oligo éléments produits par cette méthode.

En outre, le substrat est fréquemment composé de phosphate de calcium dont la dissolution produit des ions PO4--, qui se révèlent d'excellents engrais pour algues indésirables.
 
 

u Dans un bac récifal très peuplé en coraux hermatypiques, l’importance des besoins journaliers en Ca entraîne à court terme une importante baisse du pH qui ne parvient plus en général à dépasser les 8.
 
 
 
 
 
 
 
 

Un réacteur à calcaire qui ne fait pas baisser le pH du bac, c’est possible...
 
 
 
 
 
 

L’ajout entre la sortie du réacteur et le bac d’une cuve de dégazage apporte un confort d’utilisation sans pareille.
 
 

La cuve, de petite dimensions (15 - 20 litres) est alimentée par un goutte à goutte et dispose d’un trop plein de section importante.

Elle contient plusieurs diffuseurs en bois de tilleul, de manière à obtenir des bulles d’air très fines et un brassage de l’ensemble.

 Elle peut également contenir une cloison intérieure qui isole deux compartiments.

En sortie de cuve de dégazage, dans mon bac, l’eau a les caractéristiques suivantes :
 
 
 
 

pH constant 24 H/24 : 7,9

KH : 30

Ca : 610 à 700 mg/l
 
 
 
 

Bien entendu, le carbonate de calcium précipite pour partie dans la cuve de dégazage. Les mesures prises neutralisent l’effet de cette précipitation, puisque effectuées sur l’eau qui retourne dans le bac.

Attention au rapport entre le débit d'eau et la taille du bac, afin que tout le calcium ne précipite pas, comme cela est arrivé à certains amis alsaciens, membres de Récif France !
 
 

Ce petit montage simple me permet de maintenir un taux de calcium supérieur à 460 mg/l, mesuré à l’aide d’un test SALIFERT, et un KH de 10 - 11.

La croissance des coraux est rapide.
 
 




Analyses :
 
 


 
 
 

 



 

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